Élevage La Magie d'un Rêve   

 

La zoothérapie comme outil thérapeutique

Certaines maladies hématologiques et oncologiques chez l'enfant nécessitent des hospitalisations fréquentes. En plus d'être hospitalisés pour leurs traitements, ils le sont aussi pour les effets secondaires de ceux-ci. Le caractère répétitif de ces hospitalisations, avec tout ce que cela comporte de stress et d'anxiété met l'enfant en retrait de la "vraie vie". Et c'est là que la zoothérapie intervient. 

La présence d'un animal lors d'une hospitalisation détourne l'attention du "cure" pour la centrer sur le "care", le prendre soin de l'être tout entier ainsi que de ses proches. L'animal permet un partage entre les membres de la famille, et ce partage se fait autour de la relation avec l'animal plutôt que d'être centré sur les malaises ou symptômes que peut ressentir l'enfant. Ces derniers n'en disparaissent pas toujours pour autant mais prennent une place beaucoup moins grande. 

De plus, des interventions douloureuses ou difficiles, telles l'installation d'une aiguille pour le traitement ou la prise de médicaments pas toujours bons au goût, se trouvent facilitées en présence de l'animal en détournant l'attention de l'enfant, mais aussi en le motivant à collaborer pour avoir plus de temps avec lui. Et ce qui est merveilleux, c'est qu'un enfant qui est capable de contrôler sa peur ou ses difficultés à ce moment là demeurera plus réceptif par la suite. Il sait dorénavant qu'il peut "bien faire ça", se contrôler. Il y gagne en confiance et en estime de soi.

 

 

Les effets de la zoothérapie

 

On peut observer des changements selon les quatre dimensions de la relation enfant-chien:

1) l’aspect bio-psycho: stress, anxiété, douleur, alimentation, repos, nausées, vomissements, exercice physique, sécurité ,etc.

2) l’aspect intrapersonnel: sens des responsabilités, sentiment d’utilité, lien d’amitié, estime de soi, confiance en soi, fierté, motivation, etc.

3) l’aspect interactionnel: communication, partage de soi, verbalisation, socialisation, soutien et réconfort, ennui et isolement, agressivité envers les autres.

4) l’aspect comportemental: participation aux activités, acceptation, autonomie, fidélité aux traitements, etc.

 

La présence des animaux au chevet du malade soulage l’anxiété et la solitude de ce dernier. Le simple fait de voir et de parler à l’animal l’encourage, l’aide à surmonter la dépression, à mieux accepter l’hospitalisation et le rend plus réceptif aux traitements parfois très douloureux (Ruckert 1994).

 

De plus, la zoothérapie fournit aux patients une source inconditionnelle d’affection et d‘attention  ainsi qu’un sentiment « d’être essentiel à quelqu’un » (Ruckert 1994 et Saylor 1998). 

 

 

Elle encourage l’expression des émotions tant positives que négatives comme la peur, la joie, la fierté, la douleur et l’inconfort (Ruckert 1994, et Saylor 1998). 

 

 

 De plus, enseigner aux enfants à brosser un chien ou à lui faire prendre une marche  peut non seulement développer des habiletés de coordination et leur faire faire de l’exercice physique, mais peut aussi augmenter leur motivation et leurs intéractions sociales (Ruckert 1994, Perelle et Granville 1998, Nebbe 1998, Jorgenson 1997 et Fick 1993).

 

 La résolution de problèmes, la communication, la prise de décision et le partage de soi aux autres sont d’autres bénéfices importants (Ruckert 1994, Buffon 1996). 

 

Les écrits ont également démontré que les patients et leur famille sont généralement très satisfaits du programme de zoothérapie (Cole et Gawlinski 1995).

 

 

Offrir à un enfant malade un souvenir positif et une expérience d’apprentissage unique peut faire toute une différence dans sa vie.

 

BIBLIOGRAPHIE:

COLE, K.M.. Et GAWLINSK A., Animal assisted therapy in the intensive care unit, Nursing clinics of North america, 1995, Vol. 30, no. 3, p. 529-537.

FICK, K., The influence of an animal on social interactions of nursing home residents in a group setting, The American Journal of Occupationnal Therapy, 1993, vol. 47, no 6, p. 529-534.

HAWLEY, K., Paws for comfort, Nursing, 1998, February, p. 57.

JORGENSON, J. Therapeutic use of companion animals in health care, Journal of Nursing Scolarship, 1997, vol, 2, no.3, p. 249-254.

MARTIN, S. What criteria sould be used for pet therapy in critical care ? Crit Care Nurse, 1993, april 74.

MEYER, R., Barking up the right tree, Hospital and health networks, 1997, September, p. 38-39.

PERELLE, I., GRANVILLE, D., Assesssment of effectiveness of a pet facilitated therapy program in a nursing home setting, Mercy College, 1998.

RUCKERT, J., L’animal thérapeute, Édition du Roseau, 1994, p. 231-235.

SAYLOR, K., Pet visitation program, Journal of gerontological nursing, 1998, June, p. 36-38.


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